Les réactions à l’attentat sur l’avenue Habib Bourguiba ne se sont pas faites attendre. Tout le monde a pointé du doigt la situation de crise politique que vit le pays.
Parmi les premières réactions, celle du président de la République, Béji Caïd Essebsi, qui, depuis Berlin, n’a pas caché sa tristesse, déclarant que dès son arrivée il avait appris la triste nouvelle. « Je pensais qu’on avait éradiqué le terrorisme, mais en réalité, j’espère qu’il ne nous achèvera pas, parce qu’en Tunisie, il y un mauvais climat politique. On est occupé par les postes et les tiraillements, omettant l’essentiel : la sécurité des citoyens », a-t-il déclaré faisant allusion aux tiraillements politiques qui animent la scène nationale. Et d’ajouter, « j’espère que les responsables parviendront à révéler la vérité autour de cet attentat qui est réellement un message et une véritable atteinte à l’Etat et au prestige de l’Etat ».
Tout le monde doit tirer les leçons de ce qui vient de se passer, selon le Chef de l’Etat qui souligne que « les responsables, non seulement du gouvernement mais aussi des partis politiques, doivent tirer les leçons de ce qui s’est passé, puisque le terrorisme n’est pas uniquement dans les montagnes, mais bien installé dans la capitale. Il va falloir savoir répondre aux aspirations des citoyens et répondre à leurs revendications ».
Beji Caïd Essebsi ne manquera pas de souligner que ce sont toujours les forces de sécurité qui payent la facture du sang au cours de ces attentats précisant que « le terrorisme est un phénomène mondial et non pas spécifique à la Tunisie« .
[fb_embed_post href= »https://www.facebook.com/Presidence.tn/videos/2153920984857145/ » width= »550″/]