La question du retour des tunisiens des zones de conflits refait surface et n’arrête pas de susciter des interrogations sur le risque qu’ils peuvent faire courir au pays.. Le président de la République, Béji Caïd Essebsi, a assuré, dans un entretien accordé à l’AFP et à Euronews, que toutes les dispositions sécuritaires et politiques ont été prises sur le sujet, conformément à l’article 33 de la loi fondamentale numéro 26 de l’année 2016, stipulant que toute personne ayant commis un crime terroriste sera emprisonnée.
Garant du respect de la Constitution, le Chef de l’État a, insisté sur le respect de l’article 25 de la Constitution Tunisienne, qui stipule qu’il est strictement interdit de retirer la nationalité de tout citoyen, de l’exiler, de le livrer ou de de l’empêcher de retourner à la patrie.
Le retour à la mère patrie est de ce fait un droit constitutionnel et personne ne peut emêcher un citoyer de regagner son pays tant que ce droit ne fait pas l’objet d’une texte de loi conformément à l’article 49 de la constitution.
« Nous n’empêcherons aucun tunisien de revenir à son pays. C’est un principe constitutionnel. Néanmoins, les dispositions nécessaires seront prises, selon les exigences de la situation actuelle. Ils sont les bienvenus, mais qu’ils sachent que lorsqu’ils seront de retour, ils seront considérés en fonction des actes qu’ils ont commis », a déclaré Béji Caïd Essebsi.
Le chef de l’Etat a précisément souligné que toutes les mesures sécuritaires et politiques ont été prises pour neutraliser le danger du retour des tunisiens des zones de conflits tel que stipulé dans l’article 33 de la loi n° 26/2016 datée du 7 aout 2015 relative à la lutte contre le terrorisme et le blanchiment d’argent.
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