La Banque Centrale de Tunisie (BCT), notamment depuis l’arrivée de Chedly Ayari à sa tête depuis 2012, est très critiquée. Le porte-parole de l’Union Générale Tunisienne du Travail (UGTT), Sami Tahri, n’a pas épargné l’institution dans son intervention dans Houna Shems de ce vendredi 9 février 2018. « Ce n’est qu’un édifice en marbre qui n’a aucune utilité », a-t-il lâché sur antenne. « Son rôle consisterait à conduire le pays vers la faillite », a-t-il encore ajouté, ironique.
Depuis 7 ans, la BCT, poursuit le porte-parole de la centrale syndicale, n’a pas réussi à incarner son rôle afin de sortir le pays de la crise. « Une institution déboussolée », a-t-il encore dit.
S’exprimant, d’un autre côté, sur le classement de la Tunisie sur la liste noire des pays à risque en termes de blanchiment de capitaux, Sami Tahri a affirmé que la situation du pays est telle que le blanchiment d’argent risquerait d’être fait au sein des appareils de l’Etat. « Des transactions en millions de dinars ont été effectuées en Tunisie sans le moindre contrôle. Ajouté à cela la contrebande et le manque de sérieux du gouvernement », a-t-il lancé.
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