Intervenant ce lundi 31 décembre 2018 sur les ondes de Shems Fm, le président de la Coalition nationale à l’Assemblée des Représentants du Peuple, Mustapha Ben Ahmed, a affirmé que la question de la présidence du nouveau parti n’est pas encore à l’ordre du jour. « Nous n’avons pas encore discuté de ça avec Youssef Chahed. Qui a dit que ce serait lui le président du parti, ça peut être lui comme ça peut être quelqu’un d’autre. Ce qui est sûr c’est que nous n’avons pas encore fini de concocter ce nouveau projet politique. Un parti politique doit être lancé après avoir accompli les négociations et les discussions nécessaires. Nous avons effectué seulement 5 rencontres politiques. Il nous en reste encore 19.« a-t-il exprimé.
Le député à l’ARP s’est attardé sur les récentes déclarations du président de la République, Béji Caïd Essebsi qui a imputé la responsabilité de l’échec politique et socio-économique au gouvernement. « Si on veut parler d’échec. C’est le processus de pacte de Carthage qui a échoué étant donné qu’il n’a pas réussi à mettre en oeuvre les objectifs qu’il a tracés par ses mécanismes. Ces objectifs ont été mis par le pacte de Carthage et nullement par le gouvernement. Aucun gouvernement ne peut travailler, ne peut réussir dans de telles conditions et tensions continues. Personne ne peut bien travailler dans un climat instable. Au cours de la dernière rencontre avec le chef de l’Etat, on a surtout abordé la question de la grève générale et la dégradation du pouvoir d’achat. Vendredi prochain, on va se réunir encore une fois pour essayer de trouver une solution entre le gouvernement et la centrale syndicale. BCE a mis en garde contre les conséquences de cette grève comme ce qui s’est passé en 1978. Il y a eu un blocage total après cette grève qui a coûté le départ du chef du gouvernement de l’époque, Hédi Nouira, » a-t-il expliqué.