Dans un communiqué rendu public hier vendredi 31 décembre 2021, l’Instance nationale pour la prévention de la torture a réagi à l’assignation à résidence de deux personnalités à savoir le dirigeant nahdhaoui Noureddine Bhiri et Fathi Baldi, ancien cadre sécuritaire tout en dénonçant les pratiques de blackout et et de censure dont elle fait l’objet. Elle a ajouté que ses prérogatives lui donnent la possibilité de se rendre dans les endroits réservés aux personnes assignées à résidence surveillée. Elle a considéré que ces personnes sont privées de leur liberté conformément aux dispositions de la Loi organique n° 2013-43 du 21 octobre 2013, relative à l’Instance nationale pour la prévention de la torture.
Rappelons que dans un communiqué publié hier vendredi, le ministère de l’Intérieur a annoncé l’assignation à résidence surveillée des deux personnalités en question conformément à la loi régissant l’état d’urgence et spécifiquement à l’article 50 qui donne la possibilité de placer n’importe quelle personne en résidence surveillée pour protéger la sûreté nationale. Le ministre de l’Intérieur a assuré que cette mesure préventive sera levée au moment opportun. “Nous veillons au respect des principes constitutionnels et des lois […] Il s’agit, dans cette optique, de garantir les conditions adéquates en matière de santé pour les personnes assignées à résidence”. C’est tout ce qu’on pouvait lire dans le communiqué.
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