La Banque islamique de développement (BID) a accordé un crédit de 150 millions de dinars à la SONEDE dans le but de réaliser la connexion de certaines régions et agglomérations rurales au réseau national de distribution d’eau potable.
Il est quand même anormal et inadmissible au 21e siècle que dans des gouvernorats considérés comme des châteaux d’eau et bien arrosés par la nature dans notre pays, tels que Béjà et Bizerte, des dizaines de milliers de logements n’ont pas d’accès à l’eau potable.
Il s’agit donc de financer la réalisation d’infrastructures de base nécessaires pour les adductions de l’eau potable au profit de 175.000 habitants, y compris les écoles primaires. Il faut dire que le coût des projets est encore plus élevé. Il sera financé par le budget de l’Etat.
Les études techniques sont prêtes, accomplies par les soins de la SONEDE.
C’est le président du groupe BID, Ahmed Mohamed Ali, qui a signé la convention de crédit accordé à des conditions bonifiées d’un délai de grâce, avec Yassine Ibrahim, ministre du Développement et de l’investissement, en marge de la réunion annuelle des institutions financières arabes à Koweït.
C’est au cours de cette réunion que le ministre a annoncé l’organisation en novembre prochain à Tunis, d’une conférence internationale sur le financement des grands projets de développement à Tunis, qui comporte un exposé à faire aux bailleurs de fonds, relatif à la stratégie de croissance du pays pour les cinq prochaines années, dans le cadre d’un plan de développement 2016-2020.