Parmi les plus gros obstacles qui nuisent à l'économie nationale et au talent de la jeunesse tunisienne, on trouve inévitablement le système de changes. Trop fermé, celui-ci est devenu une véritable sanction, empêchant les jeunes Freelancers de travailler et de gagner leur vie grâce à leur collaboration à l'étranger.
Le code de changes justement été abordé lors d'un conseil ministériel organisé ce mardi 25 avril 2023 à la Kasbah, et présidé par Najla Bouden, Cheffe du gouvernement. Au menu : les programmes nationaux des réformes visant à améliorer le climat des affaires.
Dans cette optique et comme nous venons de le mentionner, le code de changes a été mentionné par le communiqué du gouvernement. L'objectif est de mettre en place le principe de la libéralisation et d'instaurer le principe de la liberté et des autorisations.
Cette libéralisation, selon la même source, doit être adaptée aux exigences du développement technologique et des paiements électroniques. Les démarches devraient être mises en place par étape, "tout en préservant la monnaie nationale".
Il s'agit, aussi, de libéraliser les investissements et les emprunts étrangers. La Kasbah a aussi évoqué la possibilité d'ouvrir des comptes en devises et en dinars pour les résidents qui perçoivent des revenus en devises.
Pas seulement : le but serait aussi de leur permettre d'avoir un solde auprès des commerçants étrangers – Paypal ? -, tout en leur permettant d'avoir des comptes en dinars convertibles. Cette mesure concernerait les Tunisiens qui comptent voyager pour le business/tourisme ou étudier à l'étranger.