Dans le cadre de l’optimisation du régime pénitentiaire, un bracelet électronique est conçu afin de remplacer l’incarcération dans une prison, prochainement.
Jamel Shaba, le procureur général chargé des Affaires Pénales auprès du ministère de la Défense a affirmé que ce projet s’inscrit dans une politique d’allègement de la pression dans les prisons qui persiste, en dépit de la de grâce accordée par le président de la République. En effet, le Décret 29 du 10 juin a été promulgué dans une optique d’optimisation des peines et à la lumière de la crise sanitaire COVID-19, selon Mr Shaba.
Le législateur a activé ce projet afin de pouvoir surveiller les prisonniers à distance .En effet, ses déplacements seront limités dans un périmètre géographique bien défini où il peut bouger, travailler, étudier,…
Par ailleurs, cette approche pénale alternative concerne uniquement les peines d’un an au maximum et exclut les peines majeures afin de protéger la sécurité du pays.
De surcroît, deux examens médicaux seront faits avant et après le port du bracelet pour éviter les allergies et effets éventuels sur certaines personnes.
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