Blacklisting de la Tunisie : trois principales répercussions, selon Hakim Ben Hammouda

Intervenant lundi dernier au micro de Midi Show,sur Mosaïque FM, Hakim Ben Hammouda, ancien ministre des Finances, a affirmé que le classement de la Tunisie dans la liste noire de l’UE, des pays exposés au blanchiment d’argent et au financement du terrorisme aurait trois répercussions importantes.
D’abord sur la réputation de la Tunisie dont l’image va être ternie notamment sur les marchés internationaux des capitaux. Cela va également influencer à coup sûr les investisseurs étrangers et, peut être les dissuader de venir en Tunisie.
Ensuite, les transferts d’argent avec l’étranger vont se compliquer encore plus et seront encore plus longs du fait de ce blacklisting.
Pour Hakim Ben Hammouda, les autorités sont, désormais, appelés à fournir de grands efforts pour fournir les ressources humaines nécessaires à la Commission Tunisienne des Analyses Financières (CETAF), d’effectuer des formations adéquates à cet effet et promulguer les législations nécessaires pour changer cet état des faits. Tout cela doit être fait avant le mois de mai. Le facteur temps jouant en défaveur de la Tunisie.
Pour précision, l’ancien ministre soulignera que le GAFI a mis en place 40 mesures pour lutter contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
La Tunisie est appelée à s’y soumettre.

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