Alors que tout le monde pensait que l’affaire était résolue, il semble que le dossier Pétrofac n’est pas encore prêt de se clôturer. Des chômeurs diplômés, figurant parmi ceux qui ont signé l’accord de septembre avec l’État, ont une fois encore pris en otage les camions de condensat de la société, les empêchant ainsi de rejoindre le bac pour quitter l’île de Kerkenah en direction de la centrale électrique de Sfax.
Où est l’aberration dans l’affaire ? En fait, le gouverneur de Sfax, pour que les travailleurs puissent toucher leurs paies du mois d’octobre, leur a demandé de ramener leurs fiches de présence. Ainsi, ceux qui l’ont fait ont été payés, contrairement à ceux qui ne l’ont pas fait. Ce sont ces derniers qui ont manifesté et qui, soulignons-le, touchaient un salaire sans travailler.
Des bruits du couloir affirment que le gouverneur aurait l’intention de céder face à cette pression, afin de permettre à Pétrofac de reprendre ses activités.
À titre de rappel, jeudi 17 novembre, un groupe de protestataires a commencé par manifester devant le siège du gouvernorat. Conscient de l’inefficacité de son action, il a alors décidé d’observer un sit-in sur l’île de Kerkennah et de bloquer les camions de la société.
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