La journée mondiale de la liberté de la presse sera bientôt célébrée. En Tunisie, le constat est plutôt décevant. Appelé à jouer un rôle déterminant lors de la transition démocratique, le «quatrième pouvoir» est menacé par plusieurs facteurs. Focus.
L’ennemi le plus résolu de la Révolution est bien cette voyoucratie qui fait régner le chaos dans nos villes et dans nos quartiers quand bon lui semble ; ce qui s’est produit à Bizerte montre que l’heure n’est plus aux débats de salons : quand une ville de plus de 100 000 habitants est, durant plusieurs jours, l’otage d’une bande d’excités déterminés à semer la peur dans le cœur des citoyens, seules les réponses musclées doivent prévaloir.
L’Administration : frein au développement ou facteur de croissance ?
L’administration tunisienne jouit d’une excellente réputation en matière de gestion des projets de développement auprès des bailleurs de fonds internationaux.
Imperturbable, déterminée, tenace, Syhem Belkodja ne change pas. À la veille des festivals qu’elle dirige, nous l’avons rencontrée pour converser avec elle de la danse, de l’ancien régime, des dangers de l’obscurantisme, des artistes qui devraient plus dialoguer…
De dangereuses actions de salafistes ont été dénoncées, dans la presse locale, qui touchent à l’environnement des lycées de plusieurs villes tunisiennes.
Vite, dépêchez-vous, si vous ne l’avez pas encore fait, de profiter des toutes prochaines semaines pour aller admirer «l’explosion printanière». Tout chante, tout vit, tout embaume, même la brise, chargée des secrets des nids et des tanières, se fait plus douce.
On lit des informations dans la presse qui, mises bout à bout, révèlent une stratégie profondément inquiétante et celles-ci démontrent qu’il y a bien une volonté de conquérir notre pays d’une manière indélébile, c’est à dire de le conquérir sur le plan mental en asservissant les esprits.
Alors que le pays plonge de plus en plus dans la crise politique et économique, pour ne citer que ces deux domaines, Moncef Marzouki, le Président intérimaire de la République, trouve le temps nécessaire pour écrire un livre et donner sa vision de la nouvelle Tunisie et vanter “les exploits” réalisés jusque-là par la Troïka.
Le sous-sol de notre pays n’est pas particulièrement riche en pétrole et encore moins en métaux précieux, cependant, nous avons des gisements considérables en phosphates.
Le 23 octobre 2011, la victoire électorale du mouvement Ennahdha a peu surpris les observateurs de la scène politique tunisienne. En choisissant le parti islamiste, l’électeur tunisien a consacré l’anti-modèle Ben Ali, ou du moins celui qu’il percevait comme tel.