Dans presque tous les pays du monde, le mois de janvier est “le mois des étrennes” — aux enfants, aux facteurs, aux éboueurs, etc. — et 2011 avait apporté aux Tunisiens la Révolution et tous ses rêves, bien déçus depuis.
Le choix des armes a-t-il un avenir en Tunisie (1) ?
La grande inquiétude qui pèse sur la transition démocratique est liée à la crainte de la voie des armes que certaines franges du salafisme ont déjà choisie et qui pourrait faire basculer le printemps tunisien, à l’instar de la Libye ou de la Syrie, dans un bain de sang.
Il faut souligner que le printemps arabe a été une véritable aubaine pour le salafisme dans le monde arabe. En effet, les prisons se sont ouvertes pour des milliers de militants, dont une partie était des revenants d’Afghanistan et qui étaient emprisonnés et fortement réprimés du temps de la dictature. Par ailleurs, beaucoup de militants de ce mouvement et qui ont trouvé refuge dans certains pays européens ou dans les pays du Golfe ont pu rentrer en Tunisie après le 14 janvier 2011. Mais cette nouvelle ère de liberté a permis aux salafistes de reconstruire leurs organisations et d’entamer une forte présence dans l’espace public. Une apparition tout aussi fulgurante que surprenante d’un courant considéré jusque-là comme étranger à la culture tunisienne et au sunnisme modéré pratiqué.
Deux ans après le déclenchement de la Révolution du 14 janvier, la question qui demeure récurrente est la suivante : quel enseignement peut-on tirer de cette Révolution ? Un bilan, certes mitigé, auquel on peut ajouter que la Tunisie est plus que jamais divisée, voire désunie.
Mustis, voyons, où se trouve-t-elle ? Depuis l’Antiquité, elle est sur la grande voie qui reliait la ville principale, jadis Carthage, aujourd’hui Tunis, à la capitale de la Numidie : Le Kef. Un superbe arc de triomphe, qui enjambait cette voie, l’annonce à tous les voyageurs.
Décidément le sort (ou les hommes) semble s’acharner contre les médecins tunisiens. Après l’arrestation, puis la libération, de trois médecins dans l’affaire Chammakhi, un jeune tunisien décédé en 1991 sous la torture, voici un autre confrère arrêté, puis heureusement relâché, pour avoir examiné une petite fille, en présence de sa maman. Son geste a été assimilé à des attouchements sexuels sur mineure !
Le XIXe siècle est d’actualité. Au tournant de cette nouvelle année, la convergence inattendue de nouvelles études, de rééditions et d’expositions ramène l’attention vers la sombre modernité et les impatiences inassouvies de ce temps.
« Les libertés se préservent par les lois, sinon, c’est l’anarchie ! »
Le procès contre le Doyen de la Faculté de la Mannouba vient d’être renvoyé au 28 mars. En même temps, un livre intitulé les « Chroniques du Manoubistan » publié récemment chez Cérès retrace toutes les étapes de la crise de la Mannouba. C’était donc une occasion de rencontrer le doyen de tous les combats qui l’a préfacé et de faire le point sur l’évolution du procès.
Profanation du mausolée de Sidi Bou Saïd , Encore une !
Jusque-là, l’identité des incendiaires du mausolée de Sidi Bou Saïd n’a pas été révélée. Entre-temps, les travaux ont été engagés pour sa remise en état. La fête du Mouled y sera cependant célébrée en grande pompe, pour laver l’affront.
Mis à part quelques couacs, l’organisation est impeccable. Elle est digne d’un grand parti disposant de confortables moyens tel que Ennahdha. L’accueil est courtois, bien que parfois crispé et empreint d’une timide rigidité. Le sens de la discipline, exagéré par de longues années de clandestinité, est frappant.
LG Electronics vient d’annoncer la commercialisation en Tunisie de son nouveau climatiseur baptisé Inverter V. avec près de 60% d’économie d’énergie, ce climatiseur vient répondre aux revendications des consommateurs …