Une fois n’est pas coutume, pasticher Boris Vian en lui empruntant le premier vers de sa chanson, n’est pas un crime de lèse-conscience. En effet, comme lui, j’ai envie de vous dire : «Monsieur le Président, je vous fais une lettre…» Bien entendu, magistralement interprétée par Serge Reggiani, mais là, je vous en fais grâce, je chante faux.
Celui qui est soupçonné de ne jamais franchir le seuil de la mosquée, le vendeur de boissons alcoolisées, la jeune fille coupable d’exhiber la naissance de seins galbés, outre ses superbes mollets, le journaliste prompt à stigmatiser «l’obscurantiste» et l’artiste profanateur du sacré, attirent partout la foudre salafiste.
Le drame de la politique, c’est qu’elle se venge toujours de celui qu’elle a hissé très haut, elle abîme les caractères et finit toujours par donner un sacré coup au moral, l’intelligent est celui qui flirte avec mais ne passe jamais à l’acte. Un grand commis de l’Etat vient de vivre cette expérience à ses dépens.
La condescendance est une attitude dont les Tunisiens ont suffisamment souffert, par le passé, pour qu’ils n’aient pas à la subir de la part de nos dirigeants actuels. Ils sont nombreux, en effet, à avoir déploré la tonalité et les propos du Président Marzouki au sujet du Gouverneur de la Banque Centrale, Mustapha Kamel Nabli.
Peut-on minimiser la pénurie de médicaments anticancéreux ? C’est ce que vient de déclarer la Pharmacie centrale de Tunisie qui dit contrôler la situation. Mais ce qu’elle tait, ce sont les véritables raisons de cette rupture de stock.
Encore une fois, le réseau social a permis une mobilisation citoyenne contre des attaques salafistes. En témoignent les évènements du 10 juin à El Abdelliya
Si la peur de la mort arrêtait les hommes, nous n’aurions ni grands soldats, ni grands sportifs. Tel est l’un des arguments, à bon escient anecdotique, que Robert Badinter, champion connu et reconnu de la lutte contre la peine extrême, aime à déployer pour défendre et illustrer sa cause.
Interview exclusive de M. Dan Petre, Secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères de Roumanie “La Révolution est un privilège et une dette”
Secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères de Roumanie, M. Dan Petre est venu en Tunisie à la tête d’une délégation pour avoir des entretiens avec plusieurs responsables tunisiens.
La Constitution est bel et bien en train de se faire, la publication du préambule en atteste. Alliant les «constantes de l’Islam» et les «valeurs des droits de l’homme», il semble être le parfait compromis. Mais le manque de précisions n’est-t-il pas une échappatoire ?
La Chambre régionale des femmes chefs d’entreprises de Tunis (CRFCT) suit de près ce qui se passe en Tunisie. La question, présente sur les lèvres de tous les citoyens, est comment amener la Tunisie vers une citoyenneté et une solidarité. Au niveau économique, la CRFCT a réfléchi au commerce équitable.