« Est-ce que l’Ambassade U.S. à Tunis, pour réaliser des exercices d’entraînements, a besoin d’importer des cocotes-minutes et des boulons des USA alors qu’ils sont disponibles dans n’importe quel supermarché de Tunisie ». Telle est la question que se sont posés beaucoup de Tunisiens dont les douaniers qui ont manifesté avec fracas lors de l’arrivée du chargement incriminé.
Eclairage:
Le 22 janvier dernier, vers 22 heures, à l’aéroport de Roissy, France, un carton à demi-ouvert laisse apparaître un objet ressemblant à une petite cocotte-minute, remplie de vis et de boulons. D’autres salariés se rendent compte qu’un conteneur à proximité transporte d’autres dispositifs similaires. Après vérifications, ils découvrent qu’il s’agit en fait de « leurres en partance pour l’ambassade des États-Unis à Tunis et destinés à des exercices d’entraînement ».
Les questions que se sont posés beaucoup de gens sont : « est-ce que l’Ambassade U.S. à Tunis, pour réaliser des exercices d’entraînements, a besoin d’importer des cocotes-minutes et des boulons des USA alors qu’ils sont disponibles dans n’importe quel super marché de Tunisie ».
Il s’avère en fait que ces leurres sont assez élaborés et disposent de systèmes électroniques destinés à vérifier la technicité des démineurs. Ils émettent des sons différents en cas de réussite ou d’échec de l’opération.
Ces leurres étaient destinés à des exercices fait par des instructeurs U.S. en collaboration avec les Forces Spéciales Tunisiennes.