La plupart des barrages du pays dont notamment ceux au Nord connaissent une nette amélioration au niveau du taux de remplissage en eau, et ce, grâce aux dernières précipitations qui se sont abattues dans la plupart des régions.
Parmi ces barrages, celui de Sidi Salem, construit en 1982 à Testour (gouvernorat de Béja), qui assure l’approvisionnement de plusieurs régions en eau potable et en eau d’irrigation. Ce barrage qui souffrait depuis quelques années d’une baisse de réserves en eau, vient d’être enrichi de grandes quantités grâce aux dernières pluies mais également aux lâchers d’eau du barrage Mellègue et la hausse du débit de l’oued Medjerda.
Ce barrage, considéré comme le vrai baromètre de l'équilibre hydrique en Tunisie, contient actuellement environ 200 millions de m3 avec un taux de remplissage avoisinant 34% qui représente également le taux de remplissage général de tous les barrages en Tunisie. Ce taux pourrait être amélioré avec de nouvelles précipitations qui pourraient tomber dans les jours qui viennent.
Bien qu’étant “rassurant” comme l’a indiqué l’ancien chef d'arrondissement chargé de l'eau potable et de l'irrigation, Mohamed Salah Glaïed, dans une précédente déclaration à Réalités Online, ce taux de remplissage ne doit en aucun cas nous épargner d’adopter une politique nationale de rationalisation de la consommation de l’eau, une condition sine quo non pour surmonter le péril du stress hydrique qui guette notre pays.