La présidente de l’Union Tunisienne d’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat (UTICA), Wided Bouchamaoui, a haussé le ton le matin de ce 23 octobre 2017 face au gouvernement d’union nationale, menaçant de se retirer du Pacte de Carthage à cause du projet de Loi de Finances 2018. La réponse de l’Exécutif n’a pas tardé et elle est arrivée par la voix de Ridha Saïdi, conseiller économique auprès du Chef du gouvernement. « Le projet de loi de Finances vise à stimuler le développement et la croissance économique. Il comprend également des mesures en faveur des petites et moyennes entreprises (PME) », assure-t-il dans Ici Shems de ce lundi.
Le conseiller ajoute que l’objectif n’est aucunement d’imposer une quelconque pression sur l’employeur ou l’employé. « Avec le dialogue, nous arriverons à trouver un compromis pour satisfaire toutes les parties. Avant sa présentation à l’Assemblée des Représentants du Peuple (ARP), le texte a fait l’objet d’une concertation avec toutes les parties prenantes au dialogue », explique-t-il encore.
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