Bougalleb, le journaliste Versus Jaoudi, l’Imam

Le journaliste Mohamed Boughalleb a crée la polémique suite à son intervention  sur la chaine nationale dans l’émission "chokran 3ala al houthour" où il a exprimé son point de vue concernant la gestion des mosquées et la décision de fermeture des certaines d'entre elles, tout en critiquant le comportement des extrémistes religieux pendant le Ramadan.

"Qui nomme ces gens qui lancent des discours dans nos mosquées ? Sont-ils qualifiés? Comment le ministère va t il réagir face à ces personnes qui envahissent nos mosquées partout dans le pays?". Telles étaient les questions posées par Mohammed Bougalleb, à son invité le ministre des affaires religieuses, Mounir Tlili, qui a essayé, tant bien que mal, d’y répondre.

" Ces gens, a ajouté, Mohammed Bougalleb,  envahissent les mosquées, avec leur matelas et épouses " ! Des propos qui vont susciter  la polémique et une grande vague de réactions dont la plus notable était celle de Ridha Jawadi, imam, qui a qualifié le journaliste de "clown ignorant" car il a critiqué ce qu'on appelle "l’itikaf", une pratique religieuse citée dans le  Saint Coran.

« Le clown ignorant, Boughalleb le menteur, se moque de l’itikaf, cette retraite spirituelle évoquée dans le Saint Coran et la Sunna. Il ment au sujet des mosquées et de ceux qui pratiquent l’itikaf. C’est cela la vérité des « laïques ».

 

Des critiques qui ont été publiées sur la page Facebook officielle de l'imam, et qui ont été soutenues par de nombreuses pages qui qualifient cet acte de "terrorisme médiatique", mené par les forces "laïques"….

Pour sa part Mohamed Boughalleb a commenté la publication de l’imam Ridha Jawadi en exprimant son étonnement quant à ces  propos émanent d’un homme censé appeler aux valeurs de l’Islam.

« Vous pouvez insulter comme vous le désirez. Nous les journalistes nous nous n’hésiterons jamais pour une  seconde à défendre notre pays contre toute pensée extrémiste » a répliqué  Mohammed  Boughalleb.

 

Rappelons que cette polémique fait échos  à la fermeture  par la cellule de crise mise en place par le gouvernement d’un certain nombre de médias audiovisuels  et de mosquées non contrôlées par l’Etat, accusés d’incitation au terrorisme, quelques jours après l’attaque terroriste du mont chaambi le 17 juillet dernier causant la mort de 15 soldats et 22 blessés parmi les rangs de l'armée tunisienne.

H.B.H

Voir notre article : Nabeul : La région la plus concernée par la fermeture des mosquées illégales

 

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