Le président du comité national olympique tunisien (CNOT), Mehrez Boussayène a commenté vendredi au cours de l’émission Goal, sur Jawhara FM le conflit opposant le Croissant Sportif de Chebba au président de la fédération, Wadii Al Jary.
Il a rappelé que dès le départ, la FTF a commis une gaffe qui va certainement lui faire perdre son bras de fer dès que le litige sera examiné par les instances internationales.
« Sur son site officiel, la FTF a parlé dès le départ de mise en inactivité, ce qui reste un privilège accordé au club chebbien, et non une sanction, a-t-il rappelé. Rien que cela rend la position de la fédération indéfendable« .
Boussayène a par ailleurs considéré qu’il n’a aucun problème avec Al Jary, mais que leur conflit vient du fait que lui, il s’en tient à la loi, alors que le président de la FTF verse dans l’arbitraire.
« Al Jary, son tort, c’est que celui qui n’est pas de son avis se transforme vite dans son esprit en un adversaire acharné« , a-t-il observé.
Le président du CNOT trouve que c’est la faiblesse de l’Etat qui rend le président de la FTF presque intouchable.
« On assiste à présent à une fuite en avant. Avec l’annulation par la FTF du CNAS, c’est la gabegie. Depuis 29015, j’ai prévenu le président de la FTF des conséquences facheuses de cette annulation. Nous sommes aujourd’hui au stade où le sport est victime de la politique. Bientôt, avec la politique des rues qui se rebellent, le politique va souffrir du sport. Si la solution de Chebba doit passer par un aveu de ma part que’Al Jary est plus fort que moi, eh bien, tant mieux. Qu’il en soit ainsi. L’affaire de Chebba est devenue une affaire nationale. Ceux qui croient qu’en poussant le championnat national jusqu’à la 3e journée, et en accélérant les journées jouées, les droits de Chebba seront enterrés, se trompent lourdement. Je lutterai jusqu’au dernier souffle pour trouver une solution à l’affaire de Chebba. Je ne menace aucune partie, mais je ne cèderai pas. Nous défendrons l’Etat tunisien jusqu’au dernier souffle. Nous ne sommes pas là pour faire plaisir à X ni à Y, et ce même si le chef du gouvernement Hichem Mechichi refuse de parler avec moi, comme il refuse de parler au Croissant Sportif de Chebba.«
H.A.