Après le Maroc, c’est visiblement au tour de l’Algérie de poser un lapin au prince hériter d’Arabie Saoudite, Mohammad Ben Salmane. De fait, la présidence algérienne a déclaré, ce lundi 3 décembre 2018, que le président Abdelaziz Bouteflika souffre d’un « rhume aigü » l’empêchant d’accueillir son invité qui se trouve pourtant en Algérie à l’heure actuelle. S’agit-il de la réalité ou d’une manière de tourner le dos au prince après le scandale de l’affaire Khashoggi ?
« Pour des raisons médicales, le président ne pourra pas recevoir le prince héritier. Cette rencontre était inscrite sur l’agenda du président. L’invité [Mohammad Ben Salmane] a souhaité au président un prompt rétablissement », peut-on lire dans le communiqué de la présidence algérienne.
Rappelons que le prince héritier est arrivé en Algérie durant la soirée du dimanche 2 décembre 2018 pour une visite officielle. Ben Salmane, depuis l’éclatement de l’affaire de l’assassinat de Jamal Khashoggi, entame une tournée dans plusieurs pays arabes dans l’espoir de redorer son image.
Il a été accueilli en Tunisie, mais sa visite a été très critiquée par la société civile tunisienne.
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