La campagne, qui se propage sur les réseaux sociaux, vise des dizaines d’entreprises et de produits, dont McDonald’s, Coca-Cola, Pepsi, Levi’s, Nike et Procter & Gamble. Ces firmes sont accusées d’avoir des liens financiers avec l’Occupant qui mène un génocide visant le peuple palestinien ou d’avoir adopté des positions pro-colonialistes.
Des boycotts malgré des restrictions sécuritaires
En Égypte, où les restrictions sécuritaires rendent difficile les manifestations, le boycott est vu par certains comme le seul moyen de faire entendre leur voix, selon l’agence de presse britannique Reuters. En Jordanie, des militants pro-boycott entrent parfois dans les succursales de McDonald’s et Starbucks pour encourager les rares clients à faire affaire ailleurs. Par ailleurs, l’agence de presse britannique rapporte qu’au Koweït, une visite de sept succursales de Starbucks, McDonald’s et KFC les a montré qu’elles étaient vides. Un employé d’un Starbucks a déclaré que d’autres marques américaines avaient également été touchées.
Des effets économiques imminents?
La campagne de boycott a un impact significatif sur les entreprises ciblées. McDonald’s a déclaré que ses ventes en Égypte avaient chuté de 40 %, tandis que Coca-Cola a annoncé qu’elle allait revoir ses investissements dans l’économie de l’Occupant. Il est encore trop tôt pour dire si la campagne aura un impact durable. Néanmoins, elle est un signe clair de la colère et de l’indignation qui règnent dans le monde arabe face à l’extermination systématique et programmée du peule palestinien par l’Occupant.
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