Le ministère de l’intérieur a annoncé qu’un véhicule de transport de fonds relevant de l’une des sociétés privées a été la cible d’un braquage au début du mois courant. Une somme d’argent estimée à 11 mille dinars a été dérobée par les deux éléments ayant réalisé ce braquage après avoir traqué l’employé chargé de la récupération de la somme en question d’une agence de l’une des caisses sociales dans la région d’El Kram dans la banlieue nord de Tunis. Les deux braqueurs ont agressé l’employé à l’aide du gaz paralysant avant de lui dérober le sac qui enfermait la somme d’argent et prendre la fuite.
Le ministère de l’intérieur a indiqué dans un communiqué rendu public aujourd’hui, que les unités de la brigade criminelle d’el Gorjani ont procédé en un temps record au démantèlement du réseau de délinquants ayant exécuté ce braquage et ce, après avoir entamé des investigations techniques et scientifiques nécessaires. Ils sont au nombre de 3. Les investigations ont indiqué que l’un des employés de la dite société de transfert de fonds avait fourni des informations confidentielles relatives aux circuits de transfert d’argent à l’un des membres du réseaux.
L’enquête a également révélé qu’il ne s’agit pas du premier incident visant cette même société. En effet, la société a été la cible de braquages à deux occasions; en 2015 etla somme d’argent dérobée s’élevait à 60 mille dinars et en 2016 quand les braqueurs avaient réussi à dérober une somme estimée à 225 mille dinars de la même façon.
La voiture ayant été utilisée durant l’opération du braquage a été saisie ainsi qu’une importante somme d’argent. Des armes blanches ont été également saisies. Après consultation du ministère public, il a été décidé de maintenir les deux éléments en état d’arrestation. Des avis de recherche ont été lancés à l’encontre du troisième élément ainsi que toutes les autres personnes qui s’avéreraient impliquées dans cette affaire. L’enquête se poursuit.
Il est à noter que plusieurs internautes ont dénoncé les scènes de violence parachutées et gratuites dans les différents feuilletons et séries ramadanesques tunisiens. Selon eux, ces feuilletons encouragent implicitement, la violence, le sexisme et les crimes. La haute autorité indépendante de la communication audiovisuelle (HAICA) a adressé récemment une mise en garde à la chaîne privée Al-Hiwar Ettounsi quant à la série Awled Moufida, qui comporte des scènes choquantes pour un jeune public, l’appelant à mentionner l’expression « interdit aux moins de 12 ans » en bas de l’écran et à ne pas diffuser les épisodes du feuilleton avant 22 heures.
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