Des glissements de terrain et des inondations dans la ville touristique de Petropolis, près de Rio de Janeiro, ont engendré la mort de 18 personnes, mardi 15 février.
« Jusqu’à présent, 18 décès provoqués par des glissements de terrain et des inondations ont été confirmés », indique un communiqué des pompiers de Rio, dont plus de 180 hommes se trouvent sur place, à 68 kilomètres au nord de la ville. Le ministère du Développement régional avait auparavant fait part d’un bilan de six morts dans cette région montagneuse de l’État de Rio, dans le sud-est du Brésil. Les pompiers n’ont pas avancé de chiffre concernant le nombre éventuel de personnes blessées ou disparues.
« Des équipes spécialisées en recherche et en sauvetage ont été envoyées pour renforcer les opérations de secours, avec l’appui de véhicules 4×4 et de bateaux », ont-ils cependant précisé. Des images ont circulé sur les réseaux sociaux et dans les médias, où l’on voyait des habitations détruites par des glissements de terrain sur des flancs de collines et des voitures violemment emportées par le courant. De nombreux commerces ont été complètement inondés par l’eau qui a dévalé dans les rues du centre historique de Petropolis, arrachant les marchandises, comme on le voit sur les vidéos diffusées sur les réseaux sociaux.
En moins de six heures, certains points de la ville ont reçu jusqu’à 260 millimètres d’eau, un volume supérieur à ce qui était attendu pour tout le mois de février, selon l’agence météorologique MetSul. La mairie de Petropolis a décrété l’« état de calamité » pour faire face à l’urgence, et le gouverneur de l’État, Claudio Castro, s’est rendu sur place pour signifier son soutien. Depuis la Russie où il se trouve en visite, le président Jair Bolsonaro a écrit sur Twitter qu’il se tenait au courant de « la tragédie » et a demandé à ses ministres d’apporter « une aide immédiate aux victimes ». « Que Dieu réconforte les familles des victimes », a-t-il ajouté.
Avec AFP