Le 1er janvier prochain, le groupe des BRICS, qui regroupe les cinq puissances émergentes, doublera de taille. En effet, les Émirats arabes unis, l’Arabie saoudite, l’Égypte, l’Iran et l’Éthiopie rejoindront l’alliance. L’expansion est une nouvelle étape importante pour les BRICS, qui cherchent à renforcer leur influence sur la scène mondiale. Le groupe représente désormais un ensemble de pays représentant environ 40% de la population mondiale et 25% du Produit Intérieur Brut (PIB) mondial.
Les pays du Maghreb et du Moyen-Orient représentés
L’adhésion de l’Égypte et des Émirats arabes unis est particulièrement symbolique puisqu’elle marque la première entrée de pays du Maghreb et du Moyen-Orient dans le groupe. L’Égypte, avec sa population de plus de 100 millions d’habitants, est une puissance régionale majeure étant donné qu’il s’agit du pays le plus peuplé du monde arabe. Il est également un acteur important sur la scène internationale, notamment en raison de son rôle dans le processus de paix au Moyen-Orient. Les Émirats arabes unis, quant à eux, sont une puissance économique en plein essor. Le pays est un important centre financier et commercial, et il joue un rôle de premier plan dans l’énergie et le tourisme.
Un revers pour les BRICS
L’Argentine, qui avait été invitée à rejoindre le groupe des BRICS, a finalement décidé de ne pas adhérer à l’alliance. Cette décision, prise par le nouveau président argentin, Javier Milei, est un revers pour les BRICS, qui cherchent à renforcer leur influence sur la scène mondiale. L’annonce de cette décision a été faite dans une lettre adressée au président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva, ainsi qu’aux autres membres du bloc des pays émergents (Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud). Dans cette lettre, Milei a expliqué que son gouvernement ne partage pas les valeurs des BRICS, notamment en matière de libre-échange et de démocratie.
Les raisons du retrait de l’Argentine
La décision est une contrariété. En effet, l’Argentine était considérée comme un candidat sérieux pour rejoindre les BRICS. Le pays est la troisième plus grande économie d’Amérique latine et possède un important marché potentiel. L’absence de l’Argentine des BRICS est un coup dur pour le bloc, qui cherche à diversifier ses membres et à renforcer son influence sur la scène mondiale. L’adhésion de l’Argentine aurait permis aux BRICS de s’implanter davantage en Amérique latine et d’accroître leur poids économique.
L’arrivée de ces nouveaux membres, qui sont tous situés dans des régions stratégiques, permettra aux BRICS de diversifier leurs intérêts et de renforcer leur coopération dans des domaines tels que le commerce, l’investissement, la finance, la sécurité et le développement durable.
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