L’Algérie n’a pas réussi à obtenir l’examen de sa candidature pour rejoindre les BRICS lors du prochain sommet du groupe. Malgré les efforts du pays nord-africain pour promouvoir son adhésion et les déclarations triomphantes du président Abdelmadjid Tebboune sur la nouvelle Algérie qui se positionnerait parmi les puissances mondiales, le pays n’a pas été inclus dans la liste des cinq favoris.
Nouvelle liste des favoris
La nouvelle représente un revers pour le régime algérien, qui devra faire face aux conséquences de cet échec. Un haut responsable du gouvernement indien a récemment révélé que lors du prochain sommet en Afrique du Sud, les BRICS pourraient accueillir cinq nouveaux membres, parmi lesquels l’Algérie n’est pas présente. Parmi les favoris figurent l’Indonésie, les Émirats arabes unis, l’Égypte et l’Argentine, tandis que l’entrée de l’Arabie saoudite semble déjà presque assurée.
Candidature algérienne sans succès et absence de l’Algérie dans le dossier d’élargissement
La candidature algérienne, qui avait été annoncée avec grandiloquence par le président Tebboune, n’a pas réussi à attirer l’attention des représentants des BRICS chargés de l’élaboration du dossier d’élargissement. Ce dossier sera présenté aux ministres des Affaires étrangères dans les prochains jours, sans la présence de l’Algérie parmi les pays candidats.
Importance des BRICS en tant que bloc économique mondial
Les BRICS, composés du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine et de l’Afrique du Sud, comptent actuellement plus de 42 % de la population mondiale et représentent environ 30 % du Produit Intérieur Brut (PIB) mondial.