Comme vous le savez, l’organisations des BRICS est un association économique et géopolitique formée par le Brésil, la Chine, l’Iran, l’Afrique du Sud et la Russie. Formée à la fin des années 2000, elle n’était composée que de 4 membres. L’Afrique du Sud étant le dernier membre à l’avoir rejoint.
Cela signifie que les BRICS n’excluent aucunement la possibilité d’une nouvelle expansion, d’autant plus que les choses se sont accélérées sur le plan géopolitique depuis l’éclatement de la seconde guerre entre la Russie et l’Ukraine en février 2022.
D’ailleurs, plus de 50 pays pourraient rejoindre cette organisation. C’est, en tout cas, ce qu’a annoncé l’ambassadeur itinérant sud-africaine auprès du groupe, Anil Sooklal, cité par Sputnik France. Le groupe des BRICS attire beaucoup de pays aujourd’hui compte tenu de sa puissance qui ne cesse de monter, propulsée, notamment, par la Chine.
Mais pour s’élargir, l’organisation a besoin de candidats de poids afin, justement, de faire le contre-poids face à à l’Occident. L’Arabie Saoudite fait partie des candidats en lice, au même titre que l’Algérie. D’ailleurs, le président algérien, Abdelmajid Tebboun, s’est récemment rendu en Chine. Sa rencontre avec Xi Jinping, président Chinois, a été l’occasion d’annoncer un gigantesque plan d’investissement chinois en Algérie de 36 milliards de dollars. Mais nul doute que la question de la candidature de l’Algérie aux BRICS ait été évoquée.
D’autre part, parmi les autres candidats potentiels cités par l’ambassadeur itinérant sud-africaine auprès du groupe, figurent l’Indonésie, le Bahreïn, le Mexique, le Nigeria, la Turquie, l’Égypte, le Bangladesh… pour n’en citer qu’eux. Le sujet devrait sans doute être discuté lors du prochain Sommet des BRICS, qui aura lieu du 22 au 24 août 2023, mais sans le président russe, Vladimir Poutine, en raison du mandat d’arrêt international dont il fait l’objet. L’Afrique du Sud étant membre de la Cour Pénale Internationale (CPI). Elle ne peut donc pas l’accueillir sur son territoire sans l’arrêter.