La ministre des Finances, Lamia Zribi, a considéré que les premières estimations du déficit du budget de l’Etat au titre de 2016 est dû principalement à la baisse de production de phosphate, à la crise du secteur touristique et à la régression de l’investissement.
La ministre a expliqué, lors de la séance plénière de l’ARP consacrée à l’examen de la loi de finances complémentaire de 2016, que le projet de loi s’est basé sur la révision des hypothèses relatives au taux de croissance, au prix des carburants et à la valeur des changes, précisant que l’exécution du budget a engendré un déficit au niveau des ressources propres d’un montant de 1219 millions de dinars, en plus de l’augmentation des dépenses par rapport aux prévisions contenues dans le projet initial.
« Ce projet de loi complémentaire est une nécessité, vue l’évolution des indicateurs économiques », a-t-elle déclaré à l’adresse des représentants du peuple.
La ministre a fait savoir que le recours à des lois de finances complémentaires dépend, étroitement, de l’évolution des conditions en fonction de prévisions particulières sur la situation économique. Dans ce contexte, elle a précisé que les pays voisins et européens ont eu recours, au cours de la dernière période, annuellement, à des lois de finances complémentaires en raison des fluctuations économiques internationales et nationales.
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