L’atmosphère est tout sauf détendue au Palais du gouvernement à la Kasbah selon le secrétaire général du syndicat de base des agents et des cadres de la présidence du gouvernement, Aymen Dimassi.
Dans une déclaration à Hakaek Online accordée ce dimanche 1er juillet 2018, le syndicaliste a évoqué une « ambiance tendue sans précédent » parmi les agents et les cadres qui ont brandi la menace, selon lui, d’une grève le 12 juillet 2018.
Et pour cause : le refus de la direction d’appliquer les dispositions du procès verbal des accords signés le 6 février 2018. D’ailleurs, une grève devait être observée à cette époque, mais qui a été annulée suite à l’accord.
La direction, poursuit Aymen Dimassi, a fermé la porte du dialogue. Elle refuse d’y faire participer des compétences. « L’une des raisons de l’échec du gouvernement est relative à son refus de faire participer les compétences de l’État dans la prise de décisions », a-t-il indiqué.
Dans ce contexte, il assure que la grève du 12 juillet sera maintenue, à moins que la direction accepte de rouvrir les portes du dialogue.
À titre de rappel, le syndicat de base revendique un statut particulier pour les agents et les cadres de la présidence du gouvernement, en plus d’un programme de formation dont pourront bénéficier tous les agents.
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