Alors que l’équipe de football, confiée à l’enfant du club Kaïs Yaâkoubi a déjà repris les entrainements depuis dimanche dernier, les élections au Club Africain continuent de nourrir les commentaires les plus contradictoires.
En l’absence de candidat, la date du 29 juillet pourrait à son tour être reportée. En fait, beaucoup de monde s’interroge si Slim Riahi ne va pas finalement se maintenir à la présidence face au gouffre financier dont va hériter tout candidat à la succession. L’ancien président du club, grand bailleur de fonds et père spirituel du CA, Hamadi Bousbii a défendu la position de Riahi et invité à faire prévaloir la raison.
« Le Club Africain traine un déficit que personne ne peut éponger », relève-t-il. « J’ai rencontré Slim Riahi, et il m’a assuré qu’il ne partira pas sans avoir au préalable payé les dettes. Donc, toutes ces querelles auxquelles nous assistons sont vraiment inutiles.
D’ailleurs, je ne suis pas d’accord avec des communiqués qui ne font que compliquer un peu plus la situation. A son arrivée au CA, Riahi a trouvé un déficit de 6 ou 7 millions de dinars. Il va s’acquitter de ce déficit. Une fois ce déficit épongé, il y aura des candidats au poste de président. Je n’ai aucune préférence, aucun nom que je soutiens.
Ce n’est pas une question de noms. Chaque personne apte à prendre des responsabilités, je suis prêt à la soutenir. J’ai soutenu par le passé des gens qui me sont proches, et d’autres qui ne le sont pas.L’essentiel, c’est que les supporters cessent d’insulter les responsables pour un ballon qui a heurté la transversale, un penalty non sifflé….
Durant son mandat, Slim Riahi n’a pas remporté uniquement le championnat de Tunisie de football. Il ne faut pas oublier non plus les titres en basket-ball et en handball. Tout n’est pas noir à cent pour cent. Il faut relativiser. Un responsable doit pouvoir partir de manière civilisée ».
Souvent, on a qualifié les prises de position de Bousbii de gage de sagesse et d’équilibre. Cette fois-ci également, cela ne déroge pas à la règle.
H.A