Alors que la crise économique bat son plein en Tunisie, certains lobbys persistent dans l’importation de tout et de rien, aux dépends de la monnaie nationale mais aussi de la santé du citoyen. Après les produits bas de gamme de prêt à porter, les glibettes, l’eau minérale et le borghol, voici les cacahuètes au ketchup importées de Turquie. Dans un pays souffrant d’une pénurie de lait et de médicaments, on mange tout de même des cacahuètes au Ketchup!
Une véritable camelote alimentaire qui s’entasse dans les petites épiceries et chez les vendeurs des fruits secs dans plusieurs quartiers populaires.
Depuis 2012, la question des produits turcs ne cessent d’enflammer les débats, compte tenu du contexte économique assez critique dans lequel se trouve le pays. En mars 2018, d’après l’Institut National des Statistiques (INS), le déficit commercial vis-à-vis de la Turquie a atteint les 541,1 millions de dinars.
Nos marchés suffoquent de la camelote turque. Plusieurs citoyens se sont mobilisés dans la limite de leurs moyen pour faire face à cette invasion de produits. Néanmoins, pendant ce temps certains hauts placés et autres responsables pleurent la dégringolade de la lire turque plus que le dinar…