Superbe équipe de Tunisie.
Personne, ou presque, ne donnait cher de leur chance de passer les huitièmes de finale de la 33e coupe d’Afrique des nations.
Pourtant, ils l’ont fait !
Dimanche soir à Garoua, elle a démenti les pronostics qui la donnaient battue d’avance face à l’ogre nigerian, un des grands favoris pour la victoire finale.
Menée par un Youssef Msakni des grands jours et revigoré à souhait, les Aigles de Carthage ont su résister toute une mi-temps, en faisant déjouer les Super Eagles, avant de leur porter l’estocade finale par l’intermédiaire de Msakni, élu homme du match, et dont le tir violent des 25 mètres a été détourné dans ses filets par un défenseur adverse (52′ 1-0).
L’expulsion d’Ewobi cinq minutes après son entrée en jeu (66′) pour une intervention dangereuse sur Msakni suite à l’intervention de la VAR a fini par faire perdre complètement le nord aux Nigerians qui évoluaient pourtant dans une ville camerounaise limitrophe de leur pays, soit presque à domicile.
Au prochain tour, les quarts de finale, les copains de Béchir Ben Said, irréprochable tout le long de ce match seront opposés le samedi 29 janvier à Garoua au Burkina Faso, vainqueur dimanche après-midi à Limbé du Gabon (1-1 AP, 7 tab à 6).
Voici par ailleurs la formation alignée ce dimanche par Jalel Kadri qui remplaçait sur le banc Mondher Kebaier, suspendu et contaminé par le Covid-19:
Ben Saïd- Drager, Haddadi, Talbi, El Iffa- Skhiri, Laidouni, Ben Slimène, Msakni (Khazri)- Jaziri (Jebali), Rafiaâ (Sliti)
Scènes de liesse après l’exploit des Aigles
Bravant le couvre-feu, des dizaines de milliers de supporters de l’équipe de Tunisie sont sortis dans les rues et places publiques aux quatre coins du pays fêter l’exploit réussi dimanche soir à Garoua, au Cameroun par l’équipe de Tunisie qui a éliminé l’archi-favori, le Nigeria.
Les vivats au son des trompettes ont été entendus jusqu’aux premières heures du lundi, des scènes de liesse saluant la performance d’une équipe dont peu de fans croyaient encore en ses chances après une première phase fort décevante.
H.A.