Le corps du jeune tunisien, Sofiene Kazdaghli, âgé de 39 ans, portant des traces de balles, a été découvert samedi dernier devant la résidence où il vivait, située à 438 rue Seymour, à Vancouver au Canada.
D’après la police canadienne, Diego Alphonso Huerta, un jeune homme de 21 ans a été reconnu coupable dans cette affaire de meurtre.
Selon le média canadien CBC, le meurtrier et la victime se connaissaient déjà. Ils sont en effet voisins étant donné qu’ils vivaient dans la même résidence.
Le principal suspect dans cette affaire a été arrêté par les unités sécuritaires canadiennes le lendemain de l’incident, alors qu’il allait prendre un bus à la station de Greyhound. Des motivations racistes seraient à l’origine de ce crime.
Les autorités canadiennes ont lancé un appel aux citoyens détenant toute information sur l’assassinat à prendre contact avec l’unité des crimes majeurs relevant du service de police de Vancouver.
Réalités Online, a appris de sources proches, que Sofiene Kazdaghli, ancien étudiant à l’institut de presse et des sciences de l’information IPSI, et originaire de la ville de Hammamet, s’apprêtait à célébrer son mariage en Tunisie l’été prochain. Il s’était installé au Canada depuis plus de 10 ans. Diplômé d’une université canadienne spécialisée dans l’hôtellerie, Sofiene Kazdaghli a travaillé dans plusieurs institutions touristiques canadiennes. Sa famille et ses amis sont toujours sous le choc. Ils ont dénoncé l’absence de coordination de la part des autorités tunisiennes et notamment du ministère des affaires étrangères qui n’était mis au courant de l’affaire que dans la soirée du lundi.
Paix à son âme.
H.B.H