
Khaled Kaddour, ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables.
La nouvelle année a été entamée avec son lot de hausses de prix. Ceux du carburant ont augmenté de 50 millimes le 31 décembre 2017. Il semble que le tunisien n’est pas au bout de ses peines. De fait, Khaled Kaddour, ministre de l’Energie, des Mines et des Energies renouvelables, a laissé entendre qu’une nouvelle évolution des prix est envisageable pour les 3 prochains mois. « Les prix varient en fonction du contexte géopolitique », a-t-il souligné dans Midi Show de ce mardi 2 janvier 2017.
La dernière augmentation, poursuit-il, était prévue depuis octobre 2017. « Un seul dollar de plus dans le prix du baril coûte 1200 millions de dinars à l’Etat tunisien », a-t-il encore expliqué. C’est le déficit énergétique qui est directement impacté par cette situation, selon le ministre. La solution est d’accorder des licences d’exploitation aux entreprises pétrolières pour leur permettre, par la suite, de creuser afin de retrouver l’or brun. « L’opération nécessitera entre 3 et 5 ans », a précisé le ministre de l’Energie.
D’autre part, Khaled Kaddour a catégoriquement exclu toute augmentation prochaine des prix de l’électricité, du moins « dans les prochains mois ». « La régulation automatique des prix ne s’applique que pour le carburant », a-t-il assuré.