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La jeune étudiante gabonaise en 2e année d’ingéniérie informatique à Sfax, Walvina Fransca Tonda Issoughi, dont l’affaire a suscité l’émoi de la colonie des étudiants africains en Tunisie, a été remise en liberté hier mardi 19 octobre.
Walvina Issoughi a été arrêtée samedi 9 octobre à la station de péage de Mornag par des agents de la Garde nationale qui ont constaté qu’elle n’avait pas renouvelé sa carte de séjour expirée neuf jours plus tôt.
Deux jours après son arrestation, le représentant du ministère public près le tribunal de Ben Arous a autorisé sa détention à la prison pour femmes de Manouba pour violation des conditions de séjour.
Plusieurs étudiants d’Afrique subsaharienne qui poursuivent leurs études à Sfax ont par ailleurs organisé hier mardi un sit-in de protestation devant le siège du gouvernorat pour exiger la libération de leur collègue.
Ils ont lancé un cri d’alarme en rappelant que la loi tunisienne sur les étrangers stipule que la jeune étudiante aurait pu exonérer ses pénalités de retard.
Indigné, un étudiant qui a relayé l’information, se demande même si tous les étrangers qui n’ont pas encore renouvelé leurs titres de séjour pour l’année 2021-2022 seraient également arrêtés.
H.A.
