Le ministre de l’Intérieur Kamel Fekih a présenté hier lundi 22 janvier 2024, le projet de loi 27 de l’année 1993 portant sur la carte d’identité nationale ainsi que l’amendement de la loi 40 de 1975 sur les passeports et les documents de voyage, devant la commission des droits et des libertés.
Le ministre de l’Intérieur a souligné l’importance des deux projets de loi, puisque celles-ci vont permettre à la Tunisie de se mettre à la page en ce qui concerne les technologies modernes au niveau international en matière de documents d’identités et de voyage. L’État Tunisien aura ainsi respecté les recommandations de l’Organisation de l’aviation civile internationale (OACI) qui préconise une simplification et une accélération des procédures administratives, dans le cadre de la modernisation et la digitalisation de l’administration.
Fekih a également ajouté que le ministère de l’Intérieur œuvre en coordination avec les autres ministères et organismes publics.
La commission des droits et des libertés a également discuté des garanties juridiques et techniques pour le stockage et la protection des données, ainsi que des moyens logistiques et techniques nécessaires à la réalisation de cet ambitieux projet.
Rappelons que la carte d’identité biométrique est un document d’identité qui contient des données biométriques telles que les empreintes digitales ou la photographie faciale de la personne titulaire. La biométrie permet l’identification et l’authentification d’une personne à partir de données reconnaissables et vérifiables, qui lui sont propres et qui sont uniques Ces données sont utilisées pour authentifier l’identité de la personne et prévenir les usurpations d’identité.