En réponse à l’article publié le mercredi 23 Septembre 2020 relatif à la filière du Colza et mettant en cause la société « Carthage Grains », nous avons été contacté par Walid Hachicha, Risk Manager chez la société « Carthage Grains ». Ce dernier remet en cause la version de l’Union Tunisienne de l’Agriculture et de la Pêche (UTAP) qui a accusé la société d’avoir eu un mauvais comportement vis-à-vis des agriculteurs.
En effet, le responsable nous explique que ce blocage est du essentiellement à la non-application de la loi de la part de l’Office National de l’Huile, en l’occurrence l’article 26 du décret 1039/2014 portant sur la réglementation des Marchés Publics. Celui-ci stipule que les produits d’origine tunisienne, à qualité égale, doivent être prioritaires aux offres des entreprises étrangères, dans la mesure où le prix des produits tunisiens ne dépassent pas de plus de 10% le prix des offres des entreprises étrangères.
« Nous précisons que notre société n’a exercé aucune pression ni sur l’Etat ni sur une quelconque autre partie. « Carthage Grains » a simplement demandé l’application de la loi par l’Office National de l’Huile qui continue de s’approvisionner à l’international. Nous sommes un industriel et accompagnons chaque année les agriculteurs en leur proposant des semences, des pesticides et un accompagnement technique afin de leur permettre de produire des graines de qualité. Nous nous retrouvons actuellement avec un total de 6000 tonnes d’huile de Colza invendue ! » souligne Walid Hachicha qui précise que les surfaces de Colza récoltées pour la saison 2019/2020 ont été de 12 500 hectares contre 500 hectares pour la période 2014/2015.
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