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BLOC-NOTES

L’heure n’est plus au badinage et à la causerie au coin du feu : des charognards rôdent autour des lieux de notre mémoire collective pour en arracher la chair et n’en laisser qu’une  carcasse décharnée. Ceux qui ont mis  le feu au mausolée de Sidi Bou Saïd ou de Saida Manoubia  sont de vulgaires criminels qui ne valent même pas la corde pour les pendre ; seuls des psychopathes manipulés par d’authentiques salauds  sont capables de s’en prendre à des monuments si intimement liés à notre passé et à notre culture. Cette vile semence, gorgée du venin wahhabite, prétend combattre le culte des saints et débarrasser notre pays de l’impiété alors qu’ils ne font qu’y répandre la haine et l’intolérance. Même des compagnons de notre prophète vénéré comme Sidi Sahbi ne sont pas épargnés par ces déséquilibrés et n’eut été la vigilance des forces de l’ordre, son célèbre mausolée à Kairouan aurait été réduit à l’état de cendres. Lancer, hâtivement, des accusations à tel parti ou à telle milice ne servira pas à grand-chose, car seule une mobilisation de toutes les consciences du pays pourra déjouer ce complot contre notre héritage historique. Quand les hyènes comprendront que le Tunisien n’est pas prêt à renier ni son passé ni ses traditions, elles  regagneront les tanières dont elles n’auraient jamais dû sortir.

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Blessés, corps et âmes

Ils représentent le « bilan », le lourd tribu qu’a offert la Tunisie pour se libérer de la dictature. Avant le 14 janvier et après la fuite du dictateur lors de la Kasbah I et II, de nombreux Tunisiens sont morts ou ont été blessés au nom de la lutte pour la dignité. Aujourd’hui, leur quotidien est difficile. Et ils sont toujours en quête de dignité.   Eclairage.

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Irrémédiablement incompatibles !

L’Assemblée nationale constituante arrive au terme d’un long et scabreux parcours avant d’adopter une Constitution discutée lors d’un “ trilogue “ de sourds : d’un côté le Mouvement Ennahdha , qui n’a pas cessé de louvoyer, de feindre l’entêtement puis de consentir de fausses concessions aux fins seulement de maintenir le texte de la Constitution au-dessous et dépendant de la Charia, d’un autre côté les fermes partisans d’un Etat sécularisé, citoyen et civique qui puisent leurs contre-arguments de partout sauf du vaste et riche argumentaire religieux qui donne à l’islamisme sa redoutable cohérence, d’un troisième côté, enfin, un public qui ne comprend pas ce qui se dit et se débat sous la coupole où il a installé grâce à son bulletin de vote, ce brouhaha dont persone ne “pige que dalle” comme dirait l’enfant “beur” de certains de nos élue(e)s revenu(e)s « d’exil »…

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Vers un troisième draft ?

Toujours loin du compte !  Points positifs, mais surtout failles et omissions, les constitutionnalistes tunisiens ont examiné à la loupe, lors d’une journée d’étude Abdelfattah Amor, le deuxième brouillon de la Constitution pour dresser un bilan en demi-teinte. Une série de remarques ont été faites sur le fond comme sur la forme, provoquant des débats animés. Éclairage.

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Ennahdha dans l’impasse

Annoncé et reporté à maintes reprises, le remaniement n’est plus un évènement attendu par les Tunisiens. Il confirme, en revanche, l’isolement du parti islamiste Ennahdha, en tant que composante dorsale de la Troïka. Il démontre également l’existence d’une scène politique morcelée et à ce jour non structurée. Analyse.

 
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Le choix des armes a-t-il un avenir en Tunisie (1) ?

La grande inquiétude qui pèse sur la transition démocratique est liée à la crainte de la voie des armes que certaines franges du salafisme ont déjà choisie et qui pourrait faire basculer le printemps tunisien, à l’instar de la Libye ou de la Syrie, dans un bain de sang.

Il faut souligner que le printemps arabe a été une véritable aubaine pour le salafisme dans le monde arabe. En effet, les prisons se sont ouvertes pour des milliers de militants, dont une partie était des revenants d’Afghanistan et qui étaient emprisonnés et fortement réprimés du temps de la dictature. Par ailleurs, beaucoup de militants de ce mouvement et qui ont trouvé refuge dans certains pays européens ou dans les pays du Golfe ont pu rentrer en Tunisie après le 14 janvier 2011. Mais cette nouvelle ère de liberté a permis aux salafistes de reconstruire leurs organisations et d’entamer une forte présence dans l’espace public. Une apparition tout aussi fulgurante que surprenante d’un courant considéré jusque-là comme étranger à la culture tunisienne et au sunnisme modéré pratiqué.

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Gouverner par le mépris

Mis à part quelques couacs, l’organisation est impeccable. Elle est digne d’un grand parti disposant de confortables moyens tel que Ennahdha. L’accueil est courtois, bien que parfois crispé et empreint d’une timide rigidité. Le sens de la discipline, exagéré par de longues années de clandestinité, est frappant.

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Octobre, mois de tous les dangers ?!

Le 23 octobre 2011, a été le couronnement d’une liesse politique, entamée quelques mois auparavant, pour de nombreux Tunisiens. Leur forte affluence dans les bureaux de vote pour vivre le premier scrutin libre dans l’histoire de leur pays en a été la preuve.

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L’étau se resserre

Peut-on encore parler d’inquiétude, de crainte ou de préoccupations ? Non, répond la Ligue tunisienne des droits de l’homme (LTDH) pour qui la situation est alarmante.

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