Lors de son audition devant l’ANC, le 19 septembre dernier, le ministre de l’Intérieur, Lotfi Ben Jeddou, a révélé des données importantes sur le départ des Tunisiens pour le djihad en Syrie. 6000 Tunisiens ont été empêchés de partir en mars dernier par le ministère, lequel a arrêté 86 personnes impliquées dans des réseaux de recrutement et d’organisation de ces trafics.
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Lajmi Lourimi, un dirigeant relativement jeune d'Ennahdha, est philosophe de formation, " en formation " plutôt puisqu'il est doctorant et peine encore (ses responsabilités politiciennes obligent !) à terminer une thèse sur Emmanuel Lévinas sous la conduite du Pr Féthi Triki. Rude labeur et exercice paradoxal quand il occupe un fondamentaliste de l'islam politique comme M. Lourimi : Lévinas en effet est un penseur juif grand lecteur de la Torah et de tout le legs religieux de la spiritualité dans le judaïsme. Bon débatteur, visage et humeur amènes dans la vie " civile " quand il n'est pas dans la peau ou la robe du Sousslov de son parti.
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En lisant les réponses de la Troïka et d’Ennahdha à la feuille de route envoyée par le Quartet aux partis au pouvoir comme à l’opposition et aux expressions organisées de la société civile, je suis passé de la surprise au dégoût.
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Le dirigeant au sein du parti Ennahdha, Rafik Abdessalem, a déclaré lundi dernier que le parti au pouvoir a «accepté la feuille de route proposée par le quartet — UGTT, l’UTICA, la Ligue tunisienne des Droits de l’Homme et l’Ordre national des avocats — et stipulant le départ du gouvernement». Ledit départ a néanmoins été conditionné par la fin des travaux constitutionnels : la Constitution, la date des élections et la composition d’un nouveau gouvernement. Un délai de trois semaines a alors été proposé. Quant à Abdelhamid Jelassi, vice-président du parti, il a souligné qu’«Ennahdha acceptait de participer au dialogue afin de trouver des solutions et non d’accepter des solutions pour entamer le dialogue.»
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Désormais c’est l’impasse au niveau des négociations visant à sortir le pays de la crise. Le quartet qui parraine le dialogue a déclaré l’échec de son initiative, l’imputant à Ennahdha, alors que le parti campe sur ses positions. Va-t-on vers la confrontation ?
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Depuis son invention par le physicien écossais Sir David Brewster en 1816, le kaléidoscope n’a cessé de fasciner du fait de sa capacité à générer une multiplicité d’images. Cette attraction ne s’est pas limitée au monde scientifique mais s’est propagée dans le monde des humanités et de la littérature où philosophes, sociologues et romanciers se sont saisis de cette figure séduisante pour construire théories, analyses voire des récits romanesques. Il faut dire que cet objet où la rencontre d’éléments anciens favorise l’éclosion d’une multitude de figures et des combinaisons nouvelles et permet ainsi de réconcilier la stabilité et le révolu avec le changement et l’innovation séduit et plait. Les théories du changement n’ont-elles pas toujours indiqué que l’ordre nouveau fleuri des atermoiements de l’ancien. Aussi, la figure du kaléidoscope montre que la résurgence du nouveau provient de cette interaction d’une multitude d’éléments sans que nous puissions juger de ceux qui ont joué le rôle déterminant.
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La “semaine noire” des médias et l’initiative du quartet
Par La RédactionPar La RédactionErrata : une erreur stupide m’a fait écrire dans le n°1447 que “le ministre de l’Intérieur continue à faire la chasse aux “journalistes”, il fallait lire “aux terroristes”, d’ailleurs, la suite du paragraphe était bien claire. Je présente mes excuses à M. le ministre de l’Intérieur et à nos lecteurs.
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Un enfant de 7 ans est décédé de la rage à l’hôpital d’enfants de Tunis. C’est le 2e cas de rage humaine en l’espace de quelques mois. Par ailleurs et selon les derniers chiffres publiés par les services vétérinaires, la rage animale est en recrudescence cette année.
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Une année presque sépare les deux grèves générales du secteur de la presse :17 octobre 2012 – 17 septembre 2013. C’est dire les répressions auxquelles font face les journalistes après la Révolution. Et cette situation n’a pas l’air de se terminer bientôt.
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Steven Jezo-Vannier a déjà publié plusieurs ouvrages sur les expériences alternatives des sixties, la culture rock et la presse parallèle.
Avec Contre-culture(s), il ouvre l'angle d'observation et propose une histoire à rebours des contestations débutant par la présentation des mouvements contemporains d'opposition à l'ordre dominant (Hakers, Anonymous, Indignés, Raveurs…) puis remontant le temps pour en retrouver les fondements.