Un groupe d’un millier d’immigrants venus d’Afrique subsaharienne a tenté de rejoindre mardi Melilla, sous souveraineté espagnole (contestée) depuis le Maroc. Au total, plus de deux cents d’entre eux ont été interpellés. C’est la première fois, depuis 2005, qu’un groupe aussi nombreux franchit la frontière de manière illégale. Focus.
Trois ans après la rébellion contre Muammar Kadhafi, la Libye est au creux de la vague. Pour la première fois, le gouvernement libyen accuse publiquement des «groupes terroristes» de la dégrdation de la situation et demande le soutien des Nations unies.
La campagne électorale a commencé le 23 mars en vue de la présidentielle du 17 avril en Algérie. Mais les débats s’enflamment déjà depuis que le président sortant Abdelaziz Bouteflika envisage de reprendre du service pour un quatrième mandat. Son prédécesseur, l’ex-Président algérien Liamine Zéroual, a pris la parole pour attaquer son successeur publiquement, mais sans le nommer.
Il y a trois ans, alors que les révoltes des peuples arabes ébranlaient les despotes et des mouvements islamistes, tels qu’Ennahdha et les Frères musulmans, se positionnaient pour en récolter les fruits, le Parti de la justice et du développement (AKP) turc, au pouvoir depuis 2002, était furieusement à la mode dans les think-tanks occidentaux comme dans certains milieux islamistes, présenté comme preuve de la compatibilité d’une certaine idée de l’Islam politique avec la démocratie, voire avec la laïcité.
Des luttes pour le pouvoir, un manque de vision politique et des milices irréductibles : la Libye sombre dans le chaos, trois ans après la rébellion contre Muammar Khaddafi. Dernier creux de la vague en date, l’éviction du Premier ministre Ali Zeidan…
Nonobstant les manifestations interdites, des centaines de manifestants étaient dans les rues d’Alger durant le week- end. La situation en Algérie, un mois avant les élections présidentielles, se complique de jour en jour. Bien que tout semble mis en place pour une réélection du président sortant Abdelaziz Bouteflika, la tention qui monte demeure incontrôlable.
Enfin, au bout de trois ans, l’état d’urgence est levé en Tunisie, et le gouvernement de Mehdi Jomâa s’attelle à la tâche d’assurer la neutralité de l’administration d’État comme des mosquées à l’approche des élections législatives et présidentielles.
La conclusion d’un accord pour un «partenariat de mobilité» avec l’Union européenne paraît prometteur pour la Tunisie.
Remis le 6 mars par le Niger aux autorités libyennes, le fils de Moammar Kadhafi, Saadi Kadhafi, âgé de 40 ans, est le deuxième fils de l’ancien «guide» libyen à être emprisonné en Libye.
Trois États membres du Conseil de coopération du Golfe, L’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis et Bahreïn (CCG) ont décidé, le 5 mars dernier, le retrait de leurs ambassadeurs au Qatar suite à une réunion des ministres des Affaires étrangères des six pétromonarchies constituant le CCG.