Pour une solution tunisienne à la crise
Plus d’un mois et demi après l’assassinat du constituant Mohamed Brahmi et la crise dans laquelle ce crime a plongé le pays, la confrontation entre la Troïka au pouvoir, d’une part …
Plus d’un mois et demi après l’assassinat du constituant Mohamed Brahmi et la crise dans laquelle ce crime a plongé le pays, la confrontation entre la Troïka au pouvoir, d’une part …
Arrestations, procès, menaces de mort, nominations partisanes, politique ambigüe face au terrorisme. Un climat délétère s’installe dans une Tunisie qui ne sort toujours pas de la crise politique depuis l’assassinat de Mohamed Brahmi. Sommes-nous devant un retour de la dictature ?
Obnubilée par la tournure dramatique qu’a prise la révolution égyptienne, tétanisée par la menace d’une intervention occidentale en Syrie, la presse anglo-saxonne a tardé avant de se rendre compte qu’une crise majeure mûrit également en Tunisie
Nonobstant les airs vexés et les grimaces de certains, la rencontre entre Ghanouchi et Caïd Essebsi est une bonne nouvelle pour tous ceux qui pensent que le compromis est le plus court chemin pour sortir de l’impasse politique ; les guerres de tranchées et les appels à la désobéissance civile ne peuvent qu’enfoncer un peu plus le pays dans « la mélasse » et exacerber les affrontements partisans.
Le déclin des dictatures tunisienne et libyenne a eu de larges échos en Suisse, surtout que ce pays, depuis la guerre de libération de l’Algérie, a été très attentif aux mouvements d’émancipation maghrébine.
On s’attendait à ce que la semaine écoulée marque enfin le début d’un véritable dialogue national tant attendu. Il n’en a rien été et les réticences et les résistances sont…
Les négociations pour sortir de la crise actuelle arrivent à leur sixième semaine et toujours aucune solution ne semble se profiler. Si Ennahdha reste fidèle à sa démarche, on s’interroge aujourd’hui sur la stratégie de l’opposition.
La prise en compte des contraintes de l’évolution de la situation du pays et de son environnement régional et international a obligé Rached Ghannouchi et Ali Laarayedh, chacun à sa façon, à changer de discours et d’attitude, sans pour autant reconnaître clairement leurs erreurs et la duplicité de leurs discours.
«Quitte Hannibal TV ou la mort sera ton sort ainsi que celui de ton fils !», le quotidien du journaliste et chroniqueur Lotfi Laamari est rythmé depuis presque deux ans par des phrases et menaces pareilles, qu’il découvre le matin inscrites sur les portes de son appartement et de l’immeuble où il réside.
Par Peter Cross (de Londres pour Réalités) Depuis qu’Edward Snowden a levé le voile sur l’incroyable étendue de la cyber-surveillance pratiquée par la National Security Agency américaine et le…