On joue les prolongations…
Longtemps attendue, la rencontre entre Ghannouchi et Essebssi a bien eu lieu à Paris. Mais au-delà de l’effet de surprise, les négociations pour la sortie de crise, ne semblent pas avoir beaucoup avancé.
Longtemps attendue, la rencontre entre Ghannouchi et Essebssi a bien eu lieu à Paris. Mais au-delà de l’effet de surprise, les négociations pour la sortie de crise, ne semblent pas avoir beaucoup avancé.
Le traitement médiatique du terrorisme en Tunisie ne cesse de susciter la polémique à cause du manque du professionnalisme et des erreurs journalistiques graves, mettant parfois en péril la sécurité nationale du pays.
Il y a plus de sept ans, mon fils m’avait présenté une fille très douce, toujours gaie et l’éducation ? n’en parlons pas. Et quand Dieu avait distribué l’humilité, elle avait tout pris.
Je reviens un peu sur la semaine de l’Aïd parce qu’elle a été fertile en événements médiatiques. Plusieurs dirigeants s’y sont exprimés. Il s’agit d’abord des interviews données à La Presse par Hamadi Jebali et Rached Ghannouchi. Le premier a affirmé “Je n’ai pas quitté mon parti et je suis toujours à son service” (est-ce une offre de service pour remplacer Ali Laarayedh ?)
Il y a plus d’un mois, dans un article publié dans Réalités
(n°1437 du 11 au 17 juillet 2013), j’ai exprimé ma crainte de voir l’armée égyptienne profiter des risques de la guerre civile et du chaos dans lequel le pouvoir islamiste a précipité le pays pour retourner aux affaires.
Ceux qui croient à l’impossibilité de reproduction du scénario égyptien en Tunisie oublient que les ingrédients de la violence sont déjà là et que cela ne date pas d’aujourd’hui. Le basculement pourrait se produire à n’importe quel moment.
Notre drapeau national a suivi notre itinéraire d’émancipation, depuis sa création. Les Ottomans durent se résigner à l’admettre, acceptant de fait l’autonomie de la Tunisie.
«Rien n’est accompli dans le monde sans pression » c’est le grand philosophe allemand Hegel qui l’a écrit il y quelques siècles déjà.
La montée de la violence au sein de la société tunisienne (assassinats de l’opposant Mohamed Brahmi et de huit soldats de l’armée), loin de se traduire par des réflexes d’unité nationale et de communion patriotique
Face aux promesses françaises de soutenir la Tunisie dans cette phase de transition