L’armée nationale face au défi terroriste
Près de quarante-cinq jours que l’Armée, la Garde nationale et les forces de sécurité tentent de contrôler la citadelle de Djebel Chaambi devenue quasiment mythique et mystérieuse à la fois.
Près de quarante-cinq jours que l’Armée, la Garde nationale et les forces de sécurité tentent de contrôler la citadelle de Djebel Chaambi devenue quasiment mythique et mystérieuse à la fois.
D’un petit groupe, «al jamaâa Al islamiya», qui se réunissait à la mosquée au milieu des années 60, est né un parti, aujourd’hui au pouvoir et auquel incombe la lourde tâche de mener le pays vers la démocratie. Comment négocie-t-il cette étape cruciale tout en gardant son unité et son idéologie ?
Imed Dghij et Recoba, deux chefs de la Ligue de protection de la Révolution du Kram ont été arrêtés, dans l’après-midi du samedi 25 mai, pour “participation à une manifestation non autorisée”, en application de l’état d’urgence, enfin appliqué avec plus de sévérité après les incidents de la semaine précédente. Ils ont été libérés le soir même, après avoir signé, avec d’autres manifestants, un engagement à se soumettre à l’avenir aux injonctions des forces de l’ordre.
Le terrorisme frappe, nos soldats meurent… Comment en est-on arrivé là ? Comment a-t-on permis à cette idéologie de la haine de proliférer et de s’installer dans notre pays en pervertissant notre jeunesse et en l’égarant ? Tout cela s’est fait sous nos yeux et depuis plus d’un an et demi nous dénonçons l’avancée de ces propagandes d’exclusion, de ces mosquées qui propagent des idéologies extrémistes, des prédicateurs étrangers qui viennent se pavaner dans notre pays avec des prêches d’un autre âge et se voient accueillis avec tous les honneurs.
Après des mois de polémiques, d’intenses débats, de copies présentées, critiquées puis amendées, la loi fondamentale entame la dernière ligne droite avant son adoption. Alors que l’étape requiert un consensus (ou du moins un accord minimal), au même moment, le fameux projet de loi sur l’immunisation de la Révolution s’apprête à être discuté en séance plénière. Le texte, politique par excellence, contraint, de fait, chacun à choisir son camp. Et la radicalisation semble l’emporter… Analyse
45 millions d’euros représentent le coût de la rédaction du projet de Constitution. Bien que ce coût matériel puisse déjà paraître très élevé, il n’est rien par rapport au coût social d’une Constitution encore inachevée.
2 ans avec sursis… avec un tarif aussi doux, mettre le feu à une ambassade va être à la portée de la moindre petite frappe. Après le retentissant fiasco sécuritaire, c’est au tour de notre justice de commettre une « connerie » monumentale.
Le débat sur le projet de la Cour constitutionnelle internationale (CCI) a bien commencé. Bien que le projet soit officiellement maintenu, nombreux sont les juristes à estimer sa réalisation «quasi-utopique». La question s’avère d’autant plus sensible dès lors qu’un paradoxe est pointé : comment porter et initier ce projet, qui se veut international, alors que se pose à ce jour le débat du rattachement de la Tunisie à la normativité internationale. Éclairage.
Folle semaine en Tunisie ! Le mouvement féministe «Femen» a frappé fort, créant un séisme dans l’opinion publique tunisienne conservatrice. Une action,“seins nus”, a eu lieu, la veille du procès d’Amina, à Bab Bnet, devant le Palais de Justice. Toutefois, l’internationalisation de l’affaire, à travers une médiatisation «excessive», présage d’une escalade de tensions.
Si les révolutions arabes ont abouti à quelque chose, c’est bien à l’accès au pouvoir des islamistes. Or, cet accès s’est accompagné de nouveaux défis impliquant des concessions qui risquent de faire imploser les mouvements islamistes.