De la nécessité de porter la cravate
Farhat s’est réveillé, comme tous les matins, plein d’entrain et d’optimisme. Il regretta l’absence de sa femme, partie depuis trois jours rendre visite à sa mère souffrante à Jendouba. Sans sa femme, il se sentait complétement perdu. Il n’a jamais su se préparer quelque chose à manger, même pas un plateau de petit déjeuner. Gourmand, il ne sort jamais de chez lui sans se mettre quelque chose dans la panse.