L’attaque, qui a eu lieu dans un quartier résidentiel de la banlieue sud de Beyrouth, a été qualifiée par le ministre libanais des Affaires étrangères, Abdallah Bou Habib, de « violation flagrante de la souveraineté et de la sécurité du Liban« . Le Liban a déposé une plainte auprès du Conseil de sécurité de l’ONU, mardi, pour dénoncer l’attaque de l’Occupant qui a coûté la vie au chef politique adjoint de la résistance palestinienne du Hamas, Saleh el-Arouri, ainsi que six autres membres du Hamas et de la Jamaa Islamiya.
« Cette attaque représente l’événement le plus dangereux de la série d’attaques israéliennes contre le Liban, car elle constitue une escalade, la première du genre depuis 2006, qui a touché cette fois-ci une zone résidentielle très peuplée dans la banlieue de Beyrouth« , a déclaré Bou Habib dans un communiqué.
Une escalade dangereuse
Par ailleurs, l’agression de l’Occupant génocidaire intervient dans un contexte de tensions croissantes avec le Liban. Les agressions coloniales et le Liban se sont affrontés à plusieurs reprises ces dernières semaines. Le Hezbollah, le mouvement chiite libanais, a menacé de riposter à l’attaque de l’Occupant. Cette escalade des tensions entre l’Occupant et le Liban est préoccupante pour la stabilité de la région. Elle rappelle la guerre de 2006, qui avait fait plus de 1.200 morts au Liban.