Le journaliste dissident saoudien, Jamal Khashoggi, assassiné monstrueusement au consulat de son pays à Istanbul par un « commando » de pas moins de dix huit personnes, avait parlé de ce qui se passait dans les pays arabes notamment ceux qui avaient connu ce qu’on a appelé d’une manière politicienne, « le printemps arabe ». La Tunisie était parmi ceux-là.
Dans un tweet où il exprimait sa douleur de ce qui se passait il avait écrit : « alors que nous ressentons de la tristesse de voir l’idée de l’élection et du choix malmenée en Egypte, les rêves du printemps arabe se réalisant par du sang et des guerres en Libye et en Syrie et au Yemen, rappelons-nous que l’étincelle du printemps, la Tunisie est toujours bien portante,, son peuple souffre encore économiquement, mais, au moins, ils ne tuent pas, ils ne haïssent pas et ne se répriment pas. Dieu préserve la Tunisie ».
Nobles sentiments d’un homme qui savait ce qu’il disait et qui a choisi de s’exprimer librement. Cela lui a coûté la vie.
Il avait, semble-t-il de l’admiration pour notre pays.
Paix à son âme.