Ce que le gouvernement doit faire en urgence selon un expert

La crise actuelle que subit la Tunisie est économique et financière par excellence. Aussi, nombreux sont les défis qui attendent le nouveau Chef du gouvernement, Ahmed Hachani. Dans l’urgence, le gouvernement doit trouver des financements extérieurs afin de combler le déficit du budget de l’État.

C’est ce qu’a déclaré le spécialiste dans les marchés financiers, Bassem Ennaifer, dans Midi Show ce vendredi 4 août 2023. Dans ce même ordre d’idées, ces financements doivent être accompagnés par des réformes portant, notamment, sur la restructuration des entreprises publiques.

L’investissement et le prêt du FMI

L’expert préconise également l’intensification des investissements venant de l’étranger et d’abroger les lois qui bloquent ces investissements. En fait, poursuit Bassem Ennaifer, conclure un accord avec le Fonds Monétaire International (FMI) est la solution la plus facile à adopter sur le plan opérationnel.

Toutefois, le FMI reste un dernier recours dans le cas où les autres solutions ne donnent pas de résultats. Certes, la Tunisie compte des secteurs prometteurs comme le tourisme, en plus des transferts de devises des Tunisiens Résidents à l’Étranger (TRE). Seulement, ces sommes restent insuffisantes pour combler le budget de l’État.

Les entreprises publiques

Qu’en est-il de 2024? L’expert estime qu’il ne sera pas différent de 2023. Aussi, il estime que la politique d’austérité devrait se poursuivre à travers la réduction des dépenses. Il faut quand même miser sur les investissements prioritaires.

D’autre part, Bassem Ennaifer estime que l’État tunisien pourrait céder ses participations dans certaines entreprises opérant dans les secteurs concurrentiels. D’un autre côté, il est essentiel de conserver les autres grandes entreprises qui opèrent, pour leur part, dans des secteurs stratégiques.

Related posts

Sarra Zaafrani Zenzri insiste sur l’implication des banques dans la relance économique

Lancement officiel de la plateforme “Eco Tous”

La Banque centrale égyptienne baisse ses taux directeurs pour la première fois depuis 2020