La trêve humanitaire à Gaza est entrée en vigueur, ce vendredi 24 novembre à partir de 6 heures du matin, après 50 jours de bombardement massif causant la mort à plus de 14 mille de Palestiniens dont la majorité sont des enfants et des femmes.
Largement salué par plusieurs dirigeants mondiaux tels que le Secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterrese ou encore le président français Emmanuel Macron, cet accord pour la libération d’otages, permettra normalement la libération de 50 Israéliens contre 150 prisonniers palestiniens, femmes et enfants.
Bien que jugée insuffisante,cette trêve de quatre jours, permettra également aux équipes des organisations humanitaires internationales d’entrer l’aide requise dans la bande de Gaza. Toutefois, l’armée de l’entité sioniste avait prévenu les Gazaouis contre le retour au nord de la bande de Gaza comme l’a signalé le porte-parole de l’armée sioniste : «Le déplacement des habitants du sud de la bande vers le nord ne sera en aucun cas autorisé».
Rappelons que cet accord de trêve conclu, le 21 novembre, entre la résistance palestinienne et l’entité sioniste, considéré auparavant par les dirigeants israéliens dont le Premier ministre Benyamin Netanyahou comme “une défaite”, est le fruit d’une médiation entreprise par le Qatar, l’Egypte et les Etats-Unis.