Le président de la République s’est adressé, dimanche 29 novembre 2015, au peuple tunisien à travers toutes les chaines de télévisions et les radios.
Une allocution d’une quinzaine de minutes qui a été consacrée en majorité, au sujet de la crise de Nidaa Tounes. L’attentat de Med V, la paix sociale et le terrorisme ont été également évoqués lors de ce mot.
Le président de la République a présenté, lors de cette allocution, sa proposition pour sortir de la crise de Nidaa Tounes. Une commission des 13 a été chargée par BCE de mettre fin à la crise de Nidaa Tounes. Elle se compose de Boujomaa Remili, Abdennaceur Chouikh, Samah Dammak, Laroussi Mizouri, Aziza Htira, Mohamed Ben Souf, Houda Tekaya, Ridha Charfeddine, Ahmed Habassi, Youssef Chahed, Hsouna Nasfi, Abderaouf Cherif et Hassan El Omri.
Le chef d’Etat a tenu à clarifier qu’en cas d’échec de la mission de cette commission, le conseil national du parti décidera s’il y aura un congrès électoral ou un congrès consensuel. Il a notamment rappelé tous les membres de Nidaa Tounes qu’aucun d’entre eux n’a été élu, mais qu’ils ont tous été nommés à leurs postes actuels.
Sur un autre plan, le président de la République a déclaré que trois conditions s’imposent pour vaincre le terrorisme. Pour BCE, la Tunisie vaincra le terrorisme seulement si la paix sociale se concrétise, si la crise de Nidaa Tounes prend fin et si le peuple tunisien s’unit. Il a également déclaré que le terrorisme vise à faire tomber l’Etat.
D’autre part, le président de la République a insisté sur la notion de la paix sociale appelant l’UGTT et l’UTICA à trouver un accord concernant les majorations salariales du secteur privé.
« Il est inacceptable que les représentants du quartet du dialogue national aillent recevoir le prix Nobel de la Paix avant trouver un accord concernant les négociations de l’augmentation salariale dans le secteur privé » a-t-il affirmé.