Le chef du gouvernement Habib Essid a accordé ce mardi 06 octobre 2015 une longue interview à la radio nationale. Plusieurs sujets ont été évoqués lors de cette interview dont notamment:
- La démission de Lazhar AKermi n’a rien à voir avec le remaniement ministériel prévu. Elle n’a également rien à voir avec l’évaluation du rendement du gouvernement fait récemment à Hammamet.
- J’entretiens une très bonne relation avec Mohamed Lazhar Akermi, et je respecte ses positions.
- Ces démissions n’affecterons nullement les bonnes relations que j’entretiens avec les différents leaders de Nidaa Tounes. Elles n’affecteront également pas le rendement du gouvernement.
- Nous avons la responsabilité de gouverner le pays, et nous avons réussi dans plusieurs domaines.
- Il n y a aucun remaniement ministériel prévu pour le moment. Si les circonstances l’exigent, il sera fait de concert avec les partis au pouvoir.
- La coordination et la collecte des idées et des programmes de 4 partis au pouvoir est une affaire très compliquée.
- Ce gouvernement n’est pas un gouvernement d’affaires courantes, mais de réformes. Ces réformes demandent un peu plus de temps et de volonté et un grand souffle. Nous avons entamé des réformes structurelles dans plusieurs domaines.
- La levée de l’état d’urgence est un message positif pour les tunisiens et pour le monde entier.
- L’adhésion de la Tunisie à la coalition internationale contre Daech fournira à notre pays davantage de capacités en vue de faire face au fléau du terrorisme. Nous avons pour objectif de diminuer le plus possible les dangers terroristes dans le pays. Nous appelons tous les tunisiens à soutenir l’état dans cette guerre.
- Les tunisiens ayant décidé de revenir en Tunisie, après avoir rejoint les combattants de Daech en Syrie et en Iraq, sont des tunisiens. Tout en étant soumis à la loi, l’état a prévu un programme spécial pour les suivre.
- Les déclarations de Moez Ben Gharbia soulèvent des questions trés importantes qui relèvent directement de la sécurité du pays. Le ministère de l’intérieur et le ministère des affaires étrangères,en coordination avec les autorités suisses, suivent, , l’évolution de l’affaire. Le ministère public a quant à lui ordonné l’ouvert une enquête.