Selon une enquête journalistique menée par le quotidien Achourouk dans son édition de ce jeudi 20 août 2015, environ 200 terroristes se trouvent actuellement dans les monts de Jendouba, de Kasserine et du Kef. Ces terroristes sont à 70% tunisiens. Environ 30% d’entre eux sont d’origine algérienne. Ces terroristes algériens sont les chefs principaux des cellules terroristes les plus actives dans la région.
Ils sont vivement recherchés par les autorités algériennes. Certains d’entre eux sont même condamnés à mort.
Selon le même journal, les chefs terroristes veulent exécuter des plans d’assassinat notamment contre les agents de l’ordre et les militaires.
Cependant, les terroristes tunisiens appellent à la nécessité d’entamer « la guerre des rues » en exécutant des attaques dans les différentes régions du pays.
Les terroristes arrêtés par les autorités tunisiennes ont reconnu avoir fait allégeance à la brigade terroriste Ansar Chariaa, ajoutant qu’ils ont décidé, après avoir pris l’autorisation de leur leader Khaled Achaieb d’instaurer une province qui s’étale sur le mont Chaambi et les régions adjacentes.
Selon les sources sécuritaires citées par Achourouk, les leaders algériens actifs dans les trois gouvernorats sont soumis aux ordres de leur prince qui est installé dans la ville.
Le même journal révèle que 30 terroristes algériens classés très dangereux ont réussi depuis l’année 2012 de regagner le territoire tunisien à cause d’une certaine défaillance sécuritaire sur les frontières tuniso-algériennes.
Les terroristes algériens traitent les groupes tunisiens actifs dans les monts de la région comme étant des esclaves. Ils n’ont qu’à cuisiner et laver le linge de leurs chefs.
La planification des plus grandes attaques terroristes se fait discrètement par les chefs algériens sans qu’ils fassent part aux tunisien par crainte de faire fuiter les secrets et les détails.