La première semaine bloquée consacrée aux épreuves de synthèse au titre de l’année scolaire 2018-2019 est prévue à partir de ce lundi 03 décembre 2018 pour prendre fin le 8 décembre prochain, selon le calendrier scolaire signé et adopté par toutes les parties prenantes, ministère de l’éducation et syndicats. Toutefois, le syndicat général de l’enseignement secondaire relevant de l’UGTT a un autre avis. En effet, la partie syndicale a annoncé depuis des semaines son intention de boycotter la semaine bloquée. Une décision qui a été officialisée après l’échec des négociations avec la partie administrative. En effet, ces négociations n’ont pas abouti et aucune des revendications professionnelles des enseignants n’a été satisfaite telles que la baisse de l’âge de départ à la retraite, l’augmentation des primes, ainsi que l’amélioration de la situation des institutions éducatives étatiques.
Ce lundi 03 décembre 2018, un état de chaos a été observé dans différentes institutions scolaires. Parents et élèves ont observé des mouvements de protestation après avoir été privés de passer les épreuves de synthèse du premier trimestre de l’année scolaire en cours. Les enseignants qui ont répondu présents à l’appel de la partie syndicale, ont rejoint leurs classes ce lundi matin pour assurer les cours et non veiller au bon déroulement des épreuves.
D’ailleurs, dans un communiqué rendu public dimanche 2 décembre 2018, le syndicat de l’enseignement secondaire, a appelé les enseignants à être présents en masse dans leurs institutions afin de défendre leur droit au travail et celui des élèves à suivre leurs cours, de les encadrer et de garantir la poursuite du service public.
Le syndicat a par ailleurs dénoncé fermement les pressions exercées par le ministère de l’Education à l’encontre des directeurs des institutions éducatives dans l’objectif de les inciter à empêcher le déroulement des cours.
De son coté, s’exprimant en plénière à l’ARP lors de l’examen du projet de budget de son département, le ministre de l’Education, Hatem Ben Salem, s’est dit conscient de la situation inconfortable des enseignants tout en appelant à la reprise des négociations. Une rencontre avec les représentants de la partie syndicale est donc au programme ce lundi.
A noter que certains enseignants n’ont pas répondu à l’appel du syndicat et ont assuré ce matin le déroulement des épreuves de la semaine bloquée normalement.
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